Les mains sales
Résumé & Notes d'intention :
Hugo, jeune militant d’origine bourgeoise, ne veut plus rédiger d’articles pour le journal du parti révolutionnaire, il veut agir! Parce qu’Olga, sa protectrice, fait confiance à ce jeune exalté, Louis accepte de lui confier une mission dangereuse : il devra assassiner le secrétaire du Parti, accusé de trahison.
Mais Hugo est bientôt tiraillé entre son admiration grandissante pour Hoederer, ennemi intègre et charismatique, sa femme Jessica qui ne le prend jamais au sérieux, ses idéaux, et les ordres du Parti...
Je me souviens avoir été captivé par cette pièce il y a des années de cela, et à la relecture, j'ai ressentit une réelle jouissance à redécouvrir ces séquences d'action. Je perçois une volonté de Sartre de vouloir mettre le public à l'épreuve d'une pièce haletante de bout en bout.
Le travail des comédiens est axé sur une pleine conscience de leurs déplacements, leurs gestes et de leurs actions. Effectivement, les personnages sont parti prenantes de cette guerre et sont donc garants de leur propre sécurité. Ce travail permet au public de percevoir chacune de ces actions afin d'accentuer la tension et les enjeux de la pièce. Rien n'est prononcé innocemment, tout ce qui est dit et fait par les personnages les définit de façon irréversible.
La création lumière est au service de cette atmosphère tendue, des sources lumineuses bien définis dans l'espace contribuent à la mixité de la lumière, entre obscurité et froideur lumineuse.
L'alternance des registres dans cette pièce, parfois comédie, parfois drame, contribuent à la richesse de l’œuvre et à la force de ses propos.
Le sujet est éminemment d'actualité comme ses thèmes, et pose toujours la question de la viabilité des idéaux. Faut il renoncer à ses convictions et se compromettre pour accéder au pouvoir ? Plus qu'une caractérisation du parti communiste, Sartre décrit à mon sens la machinerie politique dans son ensemble, l'impératif du compromis et des concessions qu'elle implique ainsi que la dualité entre pragmatisme et dogmatisme en politique.
Ma volonté de mise en scène est aussi très liée à l'envie de mettre en valeur des comédiens pour lesquelles j'ai beaucoup d'affection. Nos parcours sont liés et j'ai un grand plaisir à travailler avec eux.
Jules Lecointe, metteur en scène
Hugo, jeune militant d’origine bourgeoise, ne veut plus rédiger d’articles pour le journal du parti révolutionnaire, il veut agir! Parce qu’Olga, sa protectrice, fait confiance à ce jeune exalté, Louis accepte de lui confier une mission dangereuse : il devra assassiner le secrétaire du Parti, accusé de trahison.
Mais Hugo est bientôt tiraillé entre son admiration grandissante pour Hoederer, ennemi intègre et charismatique, sa femme Jessica qui ne le prend jamais au sérieux, ses idéaux, et les ordres du Parti...
Je me souviens avoir été captivé par cette pièce il y a des années de cela, et à la relecture, j'ai ressentit une réelle jouissance à redécouvrir ces séquences d'action. Je perçois une volonté de Sartre de vouloir mettre le public à l'épreuve d'une pièce haletante de bout en bout.
Le travail des comédiens est axé sur une pleine conscience de leurs déplacements, leurs gestes et de leurs actions. Effectivement, les personnages sont parti prenantes de cette guerre et sont donc garants de leur propre sécurité. Ce travail permet au public de percevoir chacune de ces actions afin d'accentuer la tension et les enjeux de la pièce. Rien n'est prononcé innocemment, tout ce qui est dit et fait par les personnages les définit de façon irréversible.
La création lumière est au service de cette atmosphère tendue, des sources lumineuses bien définis dans l'espace contribuent à la mixité de la lumière, entre obscurité et froideur lumineuse.
L'alternance des registres dans cette pièce, parfois comédie, parfois drame, contribuent à la richesse de l’œuvre et à la force de ses propos.
Le sujet est éminemment d'actualité comme ses thèmes, et pose toujours la question de la viabilité des idéaux. Faut il renoncer à ses convictions et se compromettre pour accéder au pouvoir ? Plus qu'une caractérisation du parti communiste, Sartre décrit à mon sens la machinerie politique dans son ensemble, l'impératif du compromis et des concessions qu'elle implique ainsi que la dualité entre pragmatisme et dogmatisme en politique.
Ma volonté de mise en scène est aussi très liée à l'envie de mettre en valeur des comédiens pour lesquelles j'ai beaucoup d'affection. Nos parcours sont liés et j'ai un grand plaisir à travailler avec eux.
Jules Lecointe, metteur en scène
Comédiens : Simon Djaro, Aïda Hamri, Noé Pflieger, Eliot Trovero, Bastien Spiteri, Léa Marie-Saint Germain
Comédiens en vidéo : Thomas Rousselot et Léo Dérumeaux
Anciens comédiens : Anika Bonhomme, Pierre de Brancion, Clément Lefebvre
Scénographie, Lumières : Pauline Phan
Conception décor menuiserie : Arthur Duvillaret
Costumes : Charlotte Legendre
Son : Julien Pailhole
Conception vidéo : Barthélémy Fornier de Violet
Metteur en scène : Jules Lecointe
Représentations :
Du 12 mars au 30 mars au Théâtre Douze
01/2019 Centre Paris Anim les Halles Marais.
21 & 22/09/2018 Le Backstep à Vichy.
04/09/2018 Cinéma d'Argelès sur Mer.
02/09/2018 Salle Novelty à Banyuls.
01/09/2018 Théâtre de Verdure à Saint-André.
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13/10/2017 Cohudahu